Après la projection au festival de Cannes hors compétition, Le Film « Solo, a Star Wars story » a été projeté pour la presse parisienne le 18 Mai 2018 au cinéma Publicis sur les Champs Elysées.
Le contenu de ce nouveau spin-off est presque connu, ou nous pouvons presque l’imaginer, au travers des bandes annonces et des récits faits depuis 40 ans sur ce héros et son copilote découverts pour la première fois dans la cantina de Mos Eisley.
Si on se réfère à la définition issue du Geektionnaire Star Wars des éditions Hachette :
« Han (Yan) Solo : Han Solo est un mercenaire et contrebandier qu’accompagne Chewbacca, Wookiee qui lui est indéfectiblement loyal de puis que le Corellien l’a sauvé des griffes de l’Empire. Aux commandes du Faucon Millenium, vaisseau-cargo qu’il a gagné au jeu et grâce auquel il se livre à des opérations de contrebande aussi risquées que lucratives, Han vit en aventurier et finit par rejoindre l’Alliance naissante à l’issue de la mission de sauvetage de la princesse Leia Organa. »
Le film met donc en image, au travers de la vision finale de Ron Howard, les aventure de ce contrebandier « si prétentieux, si stupide, si mal fichu » et de ses différentes rencontres avec ses futurs amis : Chewbacca et Lando Carlrisian, ainsi que la fameuse partie de Sabacc où il gagne finalement le faucon millénium, tout comme le raid en 12 parsecs sur Kessel qui a fait la réputation de pilote de Han Solo jusqu’à ce jour. De nombreux clins d’œil sont aussi disséminés au cours de l’histoire faisant des passerelles vers d’autres moments bien connus de la saga.
Tout au contraire du spin-off « Rouge One », qui fera malgré tout parti de la Saga car il correspond au prologue de l’épisode IV « Un nouvel espoir », « Solo, a Star Wars story » est une histoire qui restera bien solitaire dans cet univers, sans réellement créer d’attaches avec les personnages rendus si charismatiques par les acteurs de 1977 – 1983, ni par les nouveaux personnages rencontrés (Tobias Becket, Dryden Vos ou bien Enfys Nest), sans parler de L3-37 qui n’est pas à la hauteur d’un K-2SO. Seule Qi’ra interprétée par Emilia Clarke sort son épingle du jeu.
Tout comme un jeu de rôle que l’on peut faire entre amis, « Solo, a Star Wars story » est donc une histoire de bandits dans l’univers Star Wars, mais sans la présence dominante de l’Empire, sans sabres laser Jedi (une double lame Sith réveillera néanmoins des souvenirs !), mais qui reste malgré tout un bon moment de cinéma.
