Aujourd’hui, je vous plonge quelques années en arrière quand les navettes spatiales de la NASA décollaient régulièrement de Cap Canaveral en Floride pour rejoindre la station spatiale, grâce au set LEGO NASA 10283 La Navette spatiale Discovery.
Ce set sortie en avril dernier marque les 10 ans de la fin du programme des navettes spatiales Américaine après 30 ans de bons et loyaux services.
Cette boite rejoint la gamme “NASA” de LEGO déjà composée de la fusée Saturne V, du LEM et de la station Spatiale Internationale. Il ne manquait plus que la navette pour compléter le lot et à voir si LEGO nous proposera un jour la fusée Dragon de Space X.
Evidemment ce set étiqueté 18+ arrive dans sa boite noire qui contient pas moins de 17 sachets numérotés pour 2354 pièces et un livret d’instructions de plus de 300 pages dans lequel vous retrouverez quelques anecdotes sur la navette et le satellite Hubble au fil de la construction.
C’est d’ailleurs par le satellite et son support que la construction commence. Fan de la conquête spatiale depuis tout petit, je trouve que l’ajout de Hubble au set est une idée fantastique, c’est le satellite enfin télescope que tout le monde connait grâce aux nombreux clichés de la galaxie et découverte que ce dernier a permis.
Après avoir construit rapidement le petit support et la plaque tampographiée, on s’attaque au corps du satellite qui utilise les mêmes techniques que la fusée Saturne V pour recréer la forme arrondie. A noter que certaines personnes c’étaient plein de recevoir les pièces “gris métallisé” qui finissent la coque, rayées dans lors des premières livraisons, notre exemplaire est quant lui parfait.
Quelques accessoires viennent agrémenter l’extérieur puis l’on fixe les panneaux solaires qui ne sont pas en briques mais en plastiques souples, ces derniers sont orientables et amovibles pour pouvoir exposer le satellite dans la navette si vous le désirez.
Après trois quart d’heure de montage, vient alors la construction de la Navette en elle même. Cette fois encore, on commence par le support accompagné de la plaque descriptive à la façon des UCS. Un clin d’œil à la gamme Star Wars ? Ce dernier est assez basique noir brillant (attention aux marques de doigts) mais rend l’ensemble parfaitement stable une fois monté.
Comme vous vous en doutez, la construction de la navette s’appuie sur une base solide en forme de trapèze utilisant de nombreuses techniques de constructions vues dans plusieurs sets récent comme la Batwing pour les rebords incurvés.
La construction débute par la mise en place du système du train d’atterrissage rétractable, ainsi que du mécanisme qui ajustera les volets de freinage, ces ensembles “Technic” viendront ensuite être cachés par les plaques pour solidifier la structure puis recouverte par les plaques lisses blanches. Noté que LEGO a choisi de tampographier certaines pièces et pas d’autres.
Un bon point pour les ailes notamment avec les plaques “NASA Discovery” et la plaque du “Drapeau américain” car cela permet de garder une uniformité de couleur cependant vous verrez un peu plus loin que les inscriptions “Discovery” sur le côté marque clairement une différence de couleur.
L’ensemble des moteurs est très bien exécuté, car ces derniers ne sont pas droit mais légèrement orientés vers le haut identique à la vrai navette, c’est un détail dissimulé dans un sous ensemble noir à l’arrière de l’appareil qui inclus deux biellettes qui permettront d’orienter les élevons.
Passons maintenant à la soute, celle-ci est faite pour accueillir un satellite entier, notre télescope Hubble se glissera pile poil à l’intérieur portes verrouillées. LEGO a aussi prévu un système d’exposition avec le bras robotique et l’ajout d’un pied de support noir. Les portes sont bien entendues amovibles, je m’attarderais une minute sur la pause très délicate des “radiateurs” à l’intérieur des portes de la soute. Il s’agit en fait de stickers argentés, ceux-ci sont très fragiles, la moindre pliure est apparente et la pose dans les arrondies particulièrement compliquée, prenez bien votre temps, malgré que cela soit un peu répétitif.
En plus du bras robotisé, LEGO a ajouté des petits écrans et manettes pour détailler la soute arrière, un bon point.
La construction s’achève par deux sous ensemble, l’aileron arrière avec les moteurs spatiaux et le cockpit. Ce dernier bénéficie de 4 petits sièges pour l’équipage (l’équipage totale était de 7 membres) ainsi que d’une belle verrière elle aussi tampographiée. Du très bon boulot !
Passons aux Mini-figs… AH non le set n’inclut aucun personnage, pas d’astronaute, d’ingénieur pour le satellite ou de micro figs, vraiment dommage.
Si je devais citer d’autres absents de ce set, ce sont bien évidemment les réservoirs et boosters du décollage, cependant je me rend compte qu’avec ces 50cm de long, la navette aurait été vraiment énorme et le prix largement augmenté, la solution alternative viendra surement de quelques fans sur le net.
Un des très gros point fort du set est le nombre de possibilité d’exposition proposé, les deux ensembles, satellite et navette séparément ou alors le satellite rangé ou en cours d’installation, sur son socle d’exposition ou sur ses roues. Bref c’est à vous de choisir.
Vous l’aurez compris en lisant ces quelques lignes, j’ai beaucoup apprécié la construction de cette navette, qui offre à la fois des solutions techniques de montage intéressante et qui brille par son réalisme. Les petites difficultés rencontrées due aux stickers n’enlèvent rien au plaisir. D’un point de vu financier, les 179,99 euros demandé pour ce set me semble tout à fait correct quand on connait le prix des boites Star Wars. Les fans de la conquête spatiale seront ravis !
