Chose promise chose due, on ouvre aujourd’hui ensemble la grosse boite du set 75341 Luke Skywalker’s Landspeeder. Le petit dernier de la gamme LEGO Star Wars UCS disponible le 1er mai pour 199.99 euros.
Si je compte bien, il s’agit là de la 6ème version proposée par LEGO de la vieille carlingue de Luke Skywalker aperçue quelques minutes (secondes?) dans Star Wars A New Hope.
Vous avez été nombreux à interagir avec cette annonce en indiquant votre plaisir de retrouver ce véhicule ou bien l’inutilité de celui-ci dans la gamme UCS, rarement un set vous aura autant partagés.
Alors découvrons ensemble si ce Landspeeder de 50 cm de long et de 1890 pièces a sa place dans la gamme LEGO Star Wars UCS.
A l’ouverture de la boite, j’aime bien l’habitude qu’a pris LEGO de laisser quelques commentaires dans le livret d’instruction des designers ainsi que des images du film permettant de mettre en scène le véhicule. Mais passons, me voilà rapidement embarqué dans le montage du véhicule pour environ 8 heures de construction intense répartis entre technique de montage inédite et lassitude profonde. Comme d’habitude l’armature du véhicule repose sur quelques pièces LEGO Technique et un amoncellement de pièces plus colorées permettant de mieux se repérer. Rapidement le cockpit commence à se dessiner et c’est vrai que celui-ci comme le véhicule la finition est assez sommaire.
Il faut garder à l’idée que l’on a affaire à une vieille carcasse de vaisseau rouillé, et non un speeder de course reluisant.
D’ailleurs la carrosserie est assez sommaire avec un bon compris entre tilts apparents et plates, les courbes sont réalisées à l’aide de grosses pièces arrondies permettant de mieux définir les formes, celles-ci sont renforcées par des tuyaux souples sur les ailes.
Ces derniers sont d’ailleurs assez délicats à mettre en place et il faudra faire preuve de dextérité pour ne pas les abimer.
L’un des High light de cette boite c’est aussi sa verrière géante d’un seul tenant, une très belle pièce que LEGO a pris soin de recouvrir d’un film plastique pour éviter les rayures, un gros plus quand on voit la taille de la pièce.
Le montage se termine par les 3 réacteurs utilisant chacune des techniques de montage peu conventionnelles mais très ressemblante, je n’avais jamais fait attention qu’un des propulseurs du Landspeeder était abimé dans le film mais au vue de ce que propose HASBRO en Black Series ou Revell en maquette c’est bien le cas.
Evidemment sur un set de cette taille, vous n’éviterez pas la planche de stickers assez conséquente pour le coup qui amène un peu de salissure au véhicule et quelques effets de peintures. Prenez votre temps pour bien conserver les alignements.
J’avoue aussi avoir eu un peu peur que le orange light des briques ne soit trop flashy mais je dois avouer que cela correspond plutôt bien à la couleur du véhicule vue dans le film.
Je ne m’étale pas volontairement sur le support, c’est simple et efficace, LEGO propose à peu près le même pour tous ses sets UCS.
Evidemment niveau jouabilité c’est 0, nous sommes face à un produit d’exposition destiné avant tout aux collectionneurs et la traditionnelle plaque UCS et ses données techniques viennent renforcer le côté collector.
Pour compléter le display, 2 mini-figs viennent compléter la boite avec Luke Skywalker Farmboy qui n’a rien de nouveau, vous pourrez peut être le remplacer par votre Luke Blue Milk obtenue avec le jeu LEGO Star Wars. Le deuxième personnage n’est autre que C-3PO qui comme le récent R2-D2 a le droit à un petit update puisque pour la première fois le droïde profite de jambes avec double injection.
C’est à dire que l’on retrouve le jaune et le gris tintés directement dans la masse de la brique cela donne un bien meilleur rendu qu’une simple tampographie.
Pour terminer je me suis fais la remarque au cour du montage qu’en plus des collectionneurs de Star Wars les collectionneurs de voitures sous licence comme La Dolorean ou La Batmobile pourrait se trouver tenter d’ajouter le Landspeeder « La voiture de Star Wars » à leur collection.
Si vous êtes arrivé jusqu’ici dans notre test vous aurez compris que cet UCS est en demi teinte entre nostalgie pour les un, et inutilité pour les autres, techniques de constructions originales et grosse planches de stickers.
Il y a du bon et du moins bon… en sachant qu’il faudra tout de même débourser pas moins de 199 euros pour mettre la main dessus, les offres du 4 mai pourrait aidé a faire passer la pilule, sinon vous trouverez surement un meilleur UCS a mettre sur vos étagères.