Quelques sensations de la nuit dernière...
Le Heat corrige les Knicks 122-105 et "Flash" marque 55 points (+ 28 points pour Michael Beasley, le rookie) !!!
Les Cavs de Le Bron James et de Mo Williams atomisent les Celtics de Paul Pierce (107-76), certes privés de Kevin Garnett...et assurent définitivement la première place de l'Eastern Conference.
Quelques news des Frenchies...
DIAWARA SE LEVE
En l'absence de Udonis Haslem (jusqu'en play-offs), écarté avec une coupure et une entorse du pouce, c'est Yakhouba 'Scout Toujours' Diawara qui s'est retrouvé propulsé dans le cinq de départ de Miami. L'entraîneur Erick Spoelstra préférant ne pas toucher au reste de sa rotation et laisser le rookie Michael Beasley dans un rôle de remplaçant. La blessure de Jamario Moon a encore dégagé l'horizon pour le Français et celui-ci, fidèle à ses propos et à sa volonté d'être «toujours prêt», a répondu avec 16 points (6/12 aux tirs) contre Washington, après avoir appris sa titularisation 45 minutes avant le coup d'envoi. Pas moche après avoir cumulé un total de huit minutes lors des six matches précédents. Le genre de performance qui lui a même attiré les félicitations du patron, Dwyane Wade : «Voilà un gars qui peut rester assis sur le banc pendant un mois et venir jouer et produire comme s'il n'avait jamais été assis. Il a vraiment fait du bon boulot.»
BATUM, GRAND TIMIDE
Certes son anglais est encore approximatif en dehors des terrains de basket. Et puis, le rookie français des Blazers est aussi un jeune homme discret et réservé. Mais cela n'est plus acceptable pour son coéquipier de vestiaire, LaMarcus Aldridge, lequel lui a récemment demandé d'effectuer une petite danse avec lui lors de la présentation des équipes. «Nic est parfois trop réservé. Et moi aussi, a expliqué "L.A.". Mais je veux qu'il se lâche et qu'il s'amuse. Alors je voulais l'aider à sortir de sa coquille.» Retour à la fac donc pour une resucée de ses souvenirs de l'université de Texas avec double claque des mains et salut des deux amis. «Je sais qu'il a cela en lui. Je l'ai vu durant l'été avec ses amis français.» Batum l'admet, son cercle d'amis s'est désormais élargi au-delà des deux Espagnols, Rudy Fernandez et Sergio Rodriguez. «Je ne sors pas beaucoup, mais il m'arrive maintenant de sortir avec L.A., Brandon (Roy), Channing (Frye) et Jerryd (Bayless)». La personnalité du Manceau n'est d'ailleurs pas complètement celle d'un enfant de choeur. Demandez plutôt à Pau Gasol, qui a vu Batum lever deux doigts pour lui signifier que c'était la deuxième fois de la saison qu'il lui dunkait dessus. La troisième était tout proche vendredi soir, mais Gasol a préféré son propre message en le balançant au sol...
PARKER FATIGUE
La saison des Spurs, ou ce qu'il en reste, ne tient plus qu'à un fil. Et ce fil a bien failli casser mercredi dernier contre Portland. Tony Parker avait le ton blagueur avant la rencontre, avouant qu'il serait temps de partir en vacances s'il se blessait à son tour. Un moment d'effroi partagé par tous les spectateurs du ATT Center lors des dernières minutes avec un TP au sol et visiblement marqué par une douleur à la cheville. «J'ai cru qu'il s'était tordu la cheville et cela m'a terrifié», a admis l'entraîneur Gregg Popovich après la partie. Fausse alerte. Il s'agissait simplement de crampes au mollet. Une autre source d'inquiétude pour "TP", qui avoue «être fatigué après avoir déjà beaucoup donné» et ajoute que «le préparateur physique [lui] dit de boire plus de fluides pour éviter ce genre de problème». Dans la meilleure saison de sa carrière, Parker n'a effectivement jamais autant donné. Et avec chaque jour qui passe, avec chaque match de plus et son lot de fatigue, il rentre dans un territoire inconnu...
DIEU AUX WARRIORS ?
La saison des Warriors a été difficile avec une avalanche des blessés et, trop rapidement, l'absence d'une réelle motivation. Dixième de la conférence Ouest avec 29 victoires et 51 défaites, Golden State termine en roue libre en attendant la suite. Et pour Ronny Turiaf, celle-ci se présente bien. «On doit juste éviter les blessures», explique-t-il lors d'une discussion avec les fans mise sur pied par la version online du Contra Costa Times. Il a même le profil idéal du joueur à sélectionner dans la prochaine draft : «Dieu. Ce serait cool. Il nous éviterait les blessures. Et je parie qu'il doit un peu toucher au basket.»