C’est du 30 janvier au 02 février que se tenait l’édition 2019 du Paris Images Digital Summit. Une nouvelle fois, c’est donc au centre des arts, situé dans la petite commune d’Enghien-les-bains au nord de Paris, que nous nous sommes donnés rendez-vous entre passionnés.
Pour l’occasion le hall du bâtiment abritait une ambiance festive et très accueillante. Dès que l’on passait la porte d’entrée, le ton était donné avec DJ, boissons et de quoi se restaurer. Un stand sur lequel deux personnes faisaient une démonstration en temps réel de motion capture, avait également sa place. Et certains visiteurs en profitaient aussi pour prendre la pause aux côté des Stormtroopers.
Comme c’est maintenant récurrent depuis plusieurs années, l’évènement mettait une fois de plus l’un des grands noms des effets spéciaux à l’honneur. Très connu pour sa remarquable contribution sur de nombreux projets d’Industrial Light & Magic, il l’est également et bien évidemment pour son travail accompli sur la saga Star Wars, j’ai nommé : John Knoll !
En ce troisième jour du salon, le superviseur des effets visuels tenait une master class habilement animée par Alexandre Poncet, journaliste pour le magazine Mad Movies et également réalisateur du film Phil Tippett – Mad Dreams & Monsters. Ce moment de partage qui a duré environ une heure fut à l’image de la carrière de John !
Il a passé en revue plusieurs films très populaires sur lesquels il a œuvré, tout en dévoilant quelques anecdotes sur chacun d’eux. La plupart du temps, il expliquait comment les plans qu’il présentait sur l’écran géant situé juste derrière lui, avaient vu le jour.
Il nous a également présenté l’un des tous premiers aspects du très célèbre logiciel Adobe Photoshop, dont il fut le co-créateur avec son frère Thomas Knoll. Il était intéressant de voir que même si bien sûr, la puissance de cet outil informatique a considérablement évolué, l’idée de base d’ajouter des calques les uns sur les autres, reste la même.
Avant de laisser place aux questions / réponses, dans la dernière partie de la conférence, John expliqua comment reproduire une fidèle réplique de la caméra pilotée par ordinateur : la Dysktraflex ! Un pur moment de régal pour les passionnés de technique et les plus bricoleurs d’entre nous !
Bien sûr, si nous avions fait le déplacement, c’était aussi pour se laisser l’opportunité d’obtenir un autographe de John Knoll. Même si au départ les choses n’ont pas été en notre faveur, ce fut finalement mission réussie alors que plusieurs autres personnes présentes n’ont pas eu cette chance.